La voiture thermique est actuellement le moyen de transport le plus utilisé en France. Ce qui contribue considérablement à la pollution de l’air. Il est temps de privilégier des moyens de transport plus écologiques. Retrouvez plus de détails dans cet article.
Moyen de transport écologique : comment le définir ?
Un moyen de transport écologique peut être défini comme un mode de déplacement qui minimise son impact sur l’environnement. Ce sont des modes de déplacement ayant des émissions réduites de gaz à effet de serre.
Plus précisément, un transport durable est caractérisé par les éléments suivants :
- Ne pas compromettre la santé publique ni les écosystèmes ;
- Répondre aux besoins de déplacement des individus ;
- Utiliser des ressources renouvelables à un rythme inférieur à celui de leur régénération ;
- Fonctionner grâce à des ressources non renouvelables à un rythme inférieur à celui nécessaire pour développer des alternatives renouvelables.
Ces critères visent à assurer que le mode de transport respecte à la fois l’environnement, les besoins de mobilité des individus et les principes de durabilité à long terme.
Les moyens de transport les plus écologiques
Le vélo reste l’un des moyens de transport le plus écologique, ne nécessitant que l’énergie musculaire pour avancer. Il est à la fois bénéfique pour la santé, comparable au cheval dans ses avantages. Sans apport de combustible et sans émission de gaz à effet de serre, son impact sur l’environnement est nul. En effet, l’utilisation du vélo émet seulement 21 gCO2e/km, soit 4,5 fois moins que les voitures traditionnelles. Ce mode de déplacement est particulièrement efficace pour les distances de moins de 6 km.
Malgré cela, selon l’Insee, moins de 3% des actifs effectuent leur trajet domicile-travail à vélo. Alors même qu’un tiers d’entre eux habitent à moins de 5 km de leur lieu de travail. Opter pour le vélo pour se rendre au travail permet de faire une activité physique quotidienne. À Copenhague, la moitié des habitants utilisent le vélo pour leurs déplacements professionnels. Pourquoi pas vous ?
Le vélo à assistance électrique offre une alternative pratique, permettant de franchir des reliefs plus aisément. Bien que son utilisation ne produise pas de gaz à effet de serre, il convient de considérer l’impact de la fabrication de la batterie et de l’origine de l’électricité consommée. Avec une émission de seulement 1 gCO2e/km de plus que son homologue traditionnel, le vélo à assistance électrique (VAE) représente une alternative sérieuse.
L’achat d’un VAE est considéré comme un investissement à long terme, car il a une durée de vie de 2 à 5 ans. Un VAE utilisé quotidiennement peut s’avérer bien plus rentable que l’utilisation des transports en commun.
Par ailleurs, une automobile Tesla ne peut être considérée comme l’une des solutions les plus efficaces pour aider l’environnement. Cependant, elle mérite sa place dans cette liste, car elle constitue une alternative plus écologique aux véhicules thermiques. En effet, même dans le pire des cas, une voiture électrique émet 22 % de CO2 de moins qu’une voiture thermique. Pour vous encourager à passer à la voiture électrique, l’État met en place plusieurs incitations financières, telles que le bonus écologique.
Ensuite, le covoiturage et l’autopartage contribuent à réduire l’impact environnemental des déplacements. Ce mode de déplacement implique la location de véhicules en libre-service. En réduisant le nombre de voitures en circulation. (Une voiture d’autopartage remplace en moyenne 9 véhicules personnels).
Ce système offre des avantages écologiques. De plus, la plupart des véhicules mis à disposition par des collectivités ou des entreprises fonctionnent à l’énergie électrique. Parmi les nombreuses sociétés d’autopartage, on peut citer :
- Citiz (au niveau national) ;
- Ouicar (service entre particuliers) ;
- Zity (proposant des voitures 100 % électriques) ;
- Ubeeqo (destiné aux entreprises).
Pour une distance de 15 km, le covoiturage émet 1095 gCO2e, ce qui représente une réduction de 67% par rapport à un voyage en voiture en solo.
Dernièrement, le transport en commun reste une option écologique, permettant de mutualiser les déplacements. Les tramways, les bus électriques et les métros sont particulièrement appréciés des travailleurs parisiens. D’autant plus que se déplacer en voiture coûterait jusqu’à sept fois plus cher que le bus en Île-de-France.
Les transports ferroviaires, en particulier les trains alimentés par des lignes aériennes ou des caténaires, sont également reconnus comme étant parmi les plus respectueux de l’environnement. Les trains électriques émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre par passager-kilomètre par rapport aux véhicules. De plus, en termes de consommation d’énergie, ils sont plus efficaces que les véhicules individuels, car ils peuvent transporter un grand nombre de passagers simultanément.
Les bonnes pratiques pour diminuer l’empreinte carbone de ses déplacements
Il est crucial d’adopter des mesures concrètes pour promouvoir l’utilisation de moyen de transport écologique. En optant pour ces moyens de transport écologiques, vous réduisez considérablement notre empreinte carbone. En même temps, vous améliorez la qualité de l’air et préservez l’environnement pour les générations futures.
Même s’ils sont principalement utilisés pour les loisirs, le skateboard et la trottinette peuvent également servir de modes de déplacement écologiques. En outre, la marche reste toujours l’option la plus écologique. Cela contribue à réduire la congestion routière en diminuant le nombre de voitures sur les routes, ce qui améliore la fluidité du trafic.
Il est important de noter que parmi les moyens de transport traditionnels, les avions, les voitures à moteur thermique et les transports maritimes sont les plus polluants. Leur contribution significative au changement climatique et à la pollution de l’air en fait des options non écologiques.
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